Moteurs de recherche - Google
Référencement et optimisation de contenus
Optimisez votre présence web !
Etre n°1 n'a de sens que dans une stratégie marketing globale : Google n'est JAMAIS premier dans Google... et c'est pourtant le site le plus visité au monde ;-)
L'oeil était dans la tombe et regardait Caïn...
Dans l'imaginaire des légendes du web, celles qu'on se raconte devant la machine à café à voix basse, il y aurait quelque part sur le réseau, surmplombant nos sites du haut de leur Olympe virtuel des êtres dotés de pouvoirs quasi surnaturels auxquels il conviendrait de rendre des cultes sous forme d'offrandes, de vénération, de signes de soumission et de foi sans faille - on n'en est pas encore aux sacrifices humains mais on n'en est pas loin... Satisfaits ils nous couvriraient de bienfaits et nous hisseraient au plus haut des classements, courroucés ils nous enterreraient dans le rebut du web maudit. Cet oeil qui nous surplombe, devenu objet de toutes nos attentions et sollicitations, n'en est même pas un : en effet, qu'il s'appelle Google ou Yahoo ou Altavista (leur ancêtre à tous) il ne voit rien ! On lui offre des couleurs, il n'en veut pas... on lui montre des images, il ne les regarde même pas... on se dit que des animations qui clignotent, peut-être... peine perdue, il les ignore. Alors comment le séduire cet oeil qui n'en est pas un ? Tout le monde veut être premier dans Google mais par définition il n'y a qu'une seule place de premier, alors que faire ? Payer des offrandes chaque jour plus chères et enrichir le dieu ? Enrichir ses grands prêtres ?
Une mythologie moderne
Il y a plus simple. Suffit de savoir ce qu'il veut. Le problème, c'est que ce qu'il veut il ne le dit pas, ou alors par bribes. Au début de la genèse était l'annuaire qui tournait sur le web à la recherche de mots-clés placés en entête des sites web et qui les classait en conséquence. Puis les forces du mal (les développeurs) comprirent qu'en mettant des mots-clés sans rapport avec le contenu du site, en jouant sur les frustrations et les désirs des internautes on pouvait vite être très bien placé dans Altavista. Alors vint Google qui chassa les dieux anciens et institua le culte du logarithme : je prends un certain nombre de facteurs (popularité du site : combien de liens pointent vers lui ?, occurences de mots-clés : combien au centimètre-carré ?, fréquence de modification de contenus : les pages changent-elles souvent ?, etc.) que je mixe à des dosages tenus secrets et sans cesse modifiés, suite à quoi je sors ma page de résultats. Couperet final. Un genre de guide Michelin où on se dispute des étoiles.
Les forces du mal (les développeurs) comprirent qu'en fabricant de fausses pages de liens où s'abonner, qu'en bourrant les pages web de mots-clés cachés dans tous les recoins et qu'en modifiant automatiquement les pages de temps en temps ils pouvaient tromper le regard. Alors le regard (qui n'en est toujours pas un...) commença à analyser la pertinence du placement des mots-clés, à lister les pages où il dénichait trop de liens sans lien les uns avec les autres, etc. et inventa du coup la "blacklist", qui est l'équivalent de l'Enfer de Dante version moderne. Etre "G-blacklisté", c'est comme être mort, dans les légendes urbaines du web moderne. Mais en pire : mort, on peut revenir. On ne revient pas de la "blacklist".
Un peu de compassion
Puisque Google ne voit pas, alors ayons un peu de compassion : proposons-lui des contenus accessibles, correctement structurés, sémantiquement hiérarchisés, utilisables quel que soit l'outil, l'approche et la profondeur de consultation et laissons-le faire son travail. Les études les plus poussées montrent que les stratégies de référencement non-construites sur les contenus (sur des astuces techniques censées tromper l'algo, pour la plupart du temps) ne sont pas rentables à terme : elles obligent à reprendre le site (retirer ceci, rajouter cela, etc.) à chaque modification subtile du dosage de l'algo Google. Du coup les coûts de production ainsi générés renchérissent le placement ranking et le rendent moins attractif. Ceci d'autant que Google a créé récemment des équipes techniques en charge de la "validation visuelle" en cas de doute.
Se pose au final la question de la stratégie de référencement : que veut-on ?
Etre premier ne signifie rien : être premier sur quel mot-clé ? Sur votre nom ? c'est quasi acquis... Sur votre métier ? quel est-il ?
D'autre part si un bon PR Google (page rank, classement par popularité) est capable de générer du trafic sur votre site, que ferez-vous de ce trafic ? Vaut-il mieux une boutique en ligne avec 100 visiteurs par jour représentant 50 ventes... ou 10 000 visteurs par jour pour 5 ventes ? Il y a donc une question de qualification des résultats qui se pose : comment les évaluer ?
Dans la plupart des cas nous recommandons de laisser faire le référencement naturel. Le référencement naturel est la place que Google vous octroie après avoir passé votre site au logarithme de ranking. Cette place dépend de plusieurs facteurs tels que la concurrrence sur le sujet, le produit ou le service, la qualité "accessibilisante" de structuration des contenus (rappelez-vous que Google ne voit rien...), la gestion interne au site des mots-clés et concepts qui définissent votre activité, la fréquence de mise à jour de vos pages ou la popularité de votre site/nom de domaine.
Naturel ou payant ? Notre approche de la question
Le rapport économique "investissement/retour en CA" (ROI) d'un référencement payant professionnel (2 à 3000 euros/an pour 10 pages) doit se calculer finement.
- Vous devrez vendre 3000 produits générant chacun 1 euro de marge pour payer le référencement. Si vous réalisez une marge nette de 10 000 euros/an sur internet, le référencement payant devra accroître votre marge d'un tiers pour être une opération blanche. Donc en gros doubler votre CA. Deux questions : 1) en avez-vous les moyens humains, techniques, logistiques ? 2) est-ce que monter de 10 places doublera vos ventes ?
- Si vous êtes dans les 2 ou 3 premiers sur la seconde page Google en référencement naturel, augmenter votre référencement vous propulsera avant-dernier de la première page, ce qui est une moins bonne position - bien que bénéficiant d'un meilleur classement.
- Vous proposez des services rares, originaux, à faible demande mais à forte identité ? : laissez faire le référencement naturel. Si en revanche vous vous placez sur les secteurs les plus concurrentiels (vols pas chers, hôtels vacances, etc.) même un référencement payant ne suffira pas et vous devrez imaginer d'autres méthodes (affiliation à des portails par exemple).
Des sites élaborés sur des contenus optimisés, accessibilisés et cohérents, couplés à des stratégies de marketing viral (bien moins côuteuses) donneront souvent des résultats souvent bien meilleurs.
Adsense, Adwords ?
Régulièrement de nouveaux services sont proposés pour fabriquer ou améliorer votre classement. Les questions posées ci-dessus restent les mêmes : quels retours sur investissement (et non pas quelle place...) espérer ?
Notre proposition :
1. Développer votre projet web dans une logique de "référencement naturel optimisé" de base, puis
2. Si le modèle économique le justifie, mettre en place une stratégie pro de référencement payant.